En 2024 à la Fondation Beyeler : Jeff Wall, Matisse et une expo expérimentale d’art contemporain

La Fondation Beyeler à Riehen

La Fondation Beyeler de Riehen (Suisse) a dévoilé son programme d’exposition pour 2024. En tête d’affiche, la rétrospective consacrée à Henri Matisse qui terminera l’année. Ce sera le premier événement dédié au peintre français proposé depuis 20 ans dans l’espace germanophone. Près de 70 œuvres de la collection Beyeler, mais provenant aussi de collections privées et de musées et institutions en Europe et aux Etats-Unis, qui seront présentées pour l’occasion, couvrant une période allant de 1900 à 1950 et les dernières œuvres en papiers découpés.

Cet événement Matisse « Une invitation au voyage »  s’inscrit dans la lignées des grands rendez-vous passés de la Fondation Beyeler et qui ont fait date, parmi elles citons « Paul Gauguin » (2015), « Monet » (2017) et « Le jeune Picasso – Périodes bleue et rose » (2019).Paul Gauguin » (2015), « Monet » (2017) et « Le jeune Picasso – Périodes bleue et rose » (2019).
Pour inaugurer les accrochages du début d’année, la Fondation a choisi le photographe canadien Jeff Wall et ses images grand format aux compositions très élaborées. On pourra à cette occasion découvrir les travaux récents de cet artiste majeur.

C’est un véritable festival d’art contemporain qu’annonce la Fondation suisse pour l’été prochain. « Pour la première fois des plus de 25 années d’existence de la Fondation Beyeler, l’ensemble du musée et le parc environnant accueilleront une présentation expérimentale d’art contemporain » indique la Fondation en énumérant les artistes présentés dans ce cadre : Michael Armitage, Federico Campagna, Ian Cheng, Marlene Dumas, Frida Escobedo, Peter Fischli, Cyprien Gaillard avec Victor Man, Dominique Gonzalez-Foerster, Wade Guyton, Carsten Höller avec Adam Haar Horowitz, Pierre Huyghe, Arthur Jafa, Koo Jeong A, Dozie Kanu, Cildo Meireles, Fujiko Nakaya, Precious Okoyomon, Philippe Parreno, Rachel Rose, Tino Sehgal,  Rirkrit Tiravanija, Ramdane Touhami et Adrián Villar Rojas. Le tout pensé comme un « organisme vivant, en évolution et en transformation permanentes. »