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« Ce silence est plus bruissant de paroles »

« Ce silence est plus bruissant de paroles » : sous ce titre la nouvelle exposition proposée dans la galerie de la Filature réunit les photographies d’Arno Brignon, Marine Lanier et de PLY (collectif formé par le photographe Mathieu Farcy et l’écrivaine Perrine Le Querrec).
Exposition présenté du 25 janvier au 23 mars 2025

Us (c) Arno Brignon

« Le désir de confronter leur regard avec celui d’autres artistes ou celui d’auteur·rices, de travailler aussi avec ceux·celles qui n’ont pas accès à la création ou à la culture et de se rassembler autour d’idées fortes, anime chacun·e des artistes Arno Brignon, Marine Lanier et PLY (Mathieu Farcy et Perrine Le Querrec).
Leurs travaux, qu’ils s’inscrivent dans une réflexion sur l’identité, la liberté de circuler, les inégalités sociales ou les relations entre nature et êtres humains, impliquent toujours d’autres participant·es qu’ils·elles considèrent comme agissant sur leurs créations.`

Les Amazones n existent pas (c) PLY – Mathieu Farcy & Perrine Le Querrec (1)

S’affranchissant des notions de réel et d’imaginaire, construisant un monde où les connexions du vivant ne cessent de fusionner, ils·elles témoignent de moments de rencontres, d’une idée de l’art qui est aussi une manière de prendre soin de l’autre et de penser ensemble des images dans lesquelles se raconter. `

Cette exposition qui les réunit et mêle leurs images pour la première fois, construit un récit aussi photographique que littéraire, une narration qui restitue la démarche de chacun·e des artistes autant qu’elle invente une expérience commune. »

Le Soleil des loups (c) Marine Lanier

(Source :  communiqué de presse)

Arno Brignon

Us / Arno Brignon

Né en 1976, Arno Brignon vit et travaille à Toulouse. En 2010, diplômé de l’ETPA – École de photographie (Grand Prixdu jury), il quitte son métier d’éducateur dans les quartiers sensibles pour se consacrer entièrement à la photographie.

Il articule alors son travail entre enseignement (ateliers de photographie de Saint-Cyprien), recherches personnelleset résidences de création (L’oeil urbain, Art visuel en Couserans, Zone i).

Ses travaux sont exposés en France (BnF, Le Château d’Eau, Photomed, Manifesto, Les Phautomnales, Centre d’art et de photographie de Lectoure) et à l’étranger (Beyrouth, Athènes, Guernesey, Rabat). Arno Brignon est représenté par Signatures, maison de photographes, depuis 2013.

Il est également membre de l’association de photographes Déclic avec Gaël Bonnefon, Anne Desplantez et Lilie Pinot. En 2022, il cofonde le festival Zoom en Couserans, porté par un collectif ouvert de structures et de personnes et dont le but est de faire ensemble, d’être en lien et d’impulser une dynamique culturelle, sociale et environnementale à l’échelle d’un territoire.

Marine Lanier

Marine Lanier

Née en 1981, Marine Lanier vit et travaille à Crest dans la Drôme. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2007, la photographe développe une recherche qui se situe à la lisière du familier et de l’exotisme, du prosaïque et de l’étrange, du clan et de l’aventure. Des lieux intimes sont le support de fantasmes fictionnels où se rencontrent pays imaginaires, cartes et régions inconnues, climats perdus, civilisations disparues.

Son approche relève de la fable documentaire ou du réalisme magique. En 2016, Marine Lanier publie aux éditions Poursuite une monographie, Nos feux nous appartiennent, accompagnée par un texte de l’écrivaine Emmanuelle Salasc-Pagano,puis, en 2024, Le Jardin d’Hannibal. L’artiste expose son travail en France et à l’étranger (États-Unis, Chine, Canada,Australie, Belgique, Suisse, Angleterre, Allemagne, Luxembourg, Espagne, Portugal, Italie). En 2024, elle est résidente de la Casa de Velázquez, académie de France à Madrid.

PLY

Mathieu Farcy, photographe, et Perrine Le Querrec, écrivaine, forment PLY. Ce duo engage leur créationcommune vers des chroniques poético-documentaires faisant intervenir l’image, le langage et la mémoire.

Il avance avec lenteur, ses réalisations sont autant d’étapes pour déplier le réel et en observer les métamorphoses etles limites. Véritables traversées de la représentation, les deux artistes interrogent en permanence, aussi bien à leurtable de travail que dans la rue, une humanité des interstices, silencieuse et résistante.`

Leurs pratiques personnelles se rejoignent et forment des légendes, des objets intrépides, des performances activées par les gestes et le regard du public. Ensemble, ils·elles cherchent à élucider le réel, c’est-à-dire à en exposer les points critiques, les brèches, les désordres, tout en se faisant se court-circuiter et se croiser les différents enjeux de la représentation. Leur complicité créative se façonne pli après pli, et bâtit des lieux de rencontres. C’est ainsi qu’ils·elles envisagent la création, unl ieu d’avance, un lieu d’observation, un lieu d’accueil et de possibles.