L’univers artistique de Capucine Vandebrouck nous entraine dans un monde à peine perceptible, presque invisible, mais extrêmement sensible.
« Regard sur l’impermanence » exposition de Capucine Vandebrouck à la Fondation Schneider. Photo DB
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L’exposition que lui consacre la Fondation Schneider, mettant ainsi en lumière la lauréate 2019 de son concours Talents contemporains, intitulée « Un regard sur l’impermanence » en témoigne de magnifique manière.
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Sur le thème de l’eau, qui identifie la programmation artistique du lieu, Capucine Vandebrouck décline plusieurs propositions mettant en jeu des techniques parfois photographiques comme dans la série «Ondulations » 2022, ou « Camera obscura » 2015 ou sous forme de dispositif « performatifs » avec »Puddles » 2024, flaques d’eau à même le sol dont l’apparente immobilité se voit troublée par de fines gouttes d’eau qui en réactivent les ondulations.«
Capucine Vandebrouck à la Fondation Schneider. Photo DB
Que nous disent ces oeuvres dans lesquelles plonge notre regard lui aussi troublé par l’immédiateté et la simplicité de ces formes et des transcriptions de la matière que suggère l’artiste?
Peut-être la fragilité d’un monde qui s’évapore dans une modernité autodestructrice.
Ou plus subtilement, l’indispensable poésie de cette eau, essence même du vivant.
Il faut dès lors prendre du temps pour s’immerger dans cet environnement créatif, accepter la lenteur, la transparence, la caresse de la lumière sur la surface de l’eau… Accepter l’impermanence des choses.
Dominique Bannwarth