L'ASSOCIATION MULHOUSE ART CONTEMPORAIN PRÉSENTE DU 12 AU 21 JUIN 2015 LES ŒUVRES DE GAËLLE CRESSENT, AHMET DOGAN, ROBIN GODDE, CAPUCINE VANDEBROUCK, MATHIAS ZIEBA, CINQ JEUNES ARTISTES LAURÉATS D'UN APPEL À PROJET LANCÉ EN ÉCHO À LA BIENNALE D'ART CONTEMPORAIN MULHOUSE 015 DÉDIÉE À LA JEUNE CRÉATION EUROPÉENNE ET ISSUS ENTRE 2005 ET 2012 DES ÉCOLES D'ART ALSACIENNES, ANCIENNEMENT L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS DÉCORATIFS DE STRASBOURG ET LE QUAI - ÉCOLE SUPÉRIEURE D'ART DE MULHOUSE, AUJOURD'HUI LA HAUTE ÉCOLE DES ARTS DU RHIN (HEAR). UN DOUBLE OBJECTIF ANIME CETTE INITIATIVE : D'UNE PART RENDRE VISIBLE AU CŒUR DE LA VILLE UN TEMPS FORT DANS LE DOMAINE DES ARTS VISUELS ET PLASTIQUES D'AUJOURD'HUI ET D'AUTRE PART DONNER À DE JEUNES CRÉATEURS UNE « VITRINE » POUR FAIRE DÉCOUVRIR LEUR TRAVAIL À UN LARGE PUBLIC. GUIDÉ PAR LA PROPOSITION GRAPHIQUE DU COLLECTIF OVERBLITZ ASSOCIÉ À LA COMMUNICATION ET AU BALISAGE DE L'ÉVÉNEMENT, LE PARCOURS Ø(FF)15 INVESTIT POUR CE FAIRE DES LIEUX QUI NE SONT PAS HABITUELLEMENT CONSACRÉS À L'ART ET AUX ARTISTES ET PROPOSE AINSI, EN MARGE ET EN COMPLÉMENT DE L'ÉVÉNEMENT MULHOUSE 015, D'IRRIGUER L'ESPACE PUBLIC DE PROPOSITIONS ARTISTIQUES PENSÉES EN RELATION AVEC LEUR CONTEXTE D'EXPOSITION.
L'ÉMERGENCE,
EN PERMANENCE

À l'issue de l'école d'art, une fois l'artiste installé en société, son travail doit encore et toujours trouver les formes, les espaces et les temps de son existence et de sa rencontre publique. Et s'il y a bien une « jeune création » à un certain moment d'une pratique en construction, celle-ci, croyons-nous, au-delà de la fraîcheur de l'âge, peut être de toute une vie. C'est un droit que de pouvoir (se) réinventer et c'est au demeurant un devoir que de le permettre. Et ainsi poursuivis et renouvelés à l'échelle d'une trajectoire individuelle et à l'image d'une émergence permanente, les gestes de l'art que l'on aura pu dire émergents un temps, établissent, s'ils perdurent chemin faisant, le terrain d'une maturité en devenir, guidée autant par la nécessité d'une recherche personnelle que par la capacité à rencontrer ponctuellement des contextes spécifiques de l'époque en cours. L'exposition Ø(FF)15 accompagne ce double enjeu en invitant cinq artistes à prolonger leurs pratiques respectives et à leur donner une actualité, quelques années après la fin de leur formation alors qu'ils sont engagés dans une dynamique de création et de diffusion de leur travail selon des modalités et des rythmes propres à chacun. Cette liberté d'attitude et de démarche appartenant à l'artiste n'est d'ailleurs possible que si elle trouve écho à l'endroit de la responsabilité de bienveillance et de soutien que la société doit savoir entretenir à l'égard de celles et ceux sans qui précisément la notion de public de l'art ne pourrait exister.

 

Dès lors, faire le choix d'inscrire, au mieux, des créations originales ou venant être actualisées à cette occasion dans l'espace de la ville et du commun, c'est permettre le partage démocratique de pratiques artistiques qui sans cela pourraient exister à l'état de papier et d'ébauche dans les esprits ingénieux, dans les tiroirs des ateliers ou dans le meilleur des cas, dans les lieux dédiés à l'art. Si cette exposition n'est, d'un point de vue esthétique, ni une manière d'art dans l'espace public, ni l'expression d'un art contextuel ou d'un art relationnel, ici, qu'il s'agisse d'installations, de sculptures, d'images imprimées, de vidéos ou de dispositifs à dimensions variables, les projets exposés trouvent néanmoins à s'épanouir, en en prenant la mesure, de manière autonome dans les lieux qui les accueillent. Et si des rapports apparaissent dans la réception que le public est invité à en faire, entre ces espaces et les œuvres, entre les œuvres et leur époque ou encore entre les œuvres et l'histoire des gestes et des matières employés, gageons alors que les travaux présentés auront acquis, par le biais du regardeur, la qualité d'être de leur temps, somme toute contemporains car en relation avec les autres, dans l'espace de tous, au seuil de leur apparition.

Mickaël Roy, curateur et critique d'art
LES RENDEZ-VOUS
DE L'EXPOSITION


JEUDI 11 JUIN À 18h30
Table ronde en compagnie des artistes à la Maison Engelmann.

SAMEDI 13 JUIN À 14h00
Parcours inaugural, au départ de la Place Lambert.

SAMEDI 13 JUIN À 15h00
Vernissage, à la Salle des Adjucations.

MERCREDI 17 & SAMEDI 20 JUIN À 17h00
Parcours guidés, au départ de la Place Lambert.

VISITES GUIDÉES SUR DEMANDE
evenements.mac@gmail.com
HORAIRES ET
INFORMATIONS


(0) Interventions éphémères au centre-ville par GAËLLE CRESSENT et AHMET DOGAN ; accès libre aux pièces

(1) CAPUCINE VANDEBROUCK, vitrine de l'ancienne boucherie
27 rue de l'Arsenal, vue extérieure en libre accès

(2) MATHIAS ZIEBA, Maison Lambert
5 place Lambert ; accès de 15H00 à 19H00
Fermé le lundi 15 juin

(3) ROBIN GODDE, Salle des adjudications
rue des Archives ; acc¸s de 15H00 à 19H00
Fermé le lundi 15 juin

(4) GAËLLE CRESSENT, ancienne vitrine Plein Ciel
angle rue de la Moselle et rue Engelmann
vue extérieure en libre accès

(5) AHMET DOGAN, Maison Engelmann
15 rue de la Moselle ; accès le lundi de 14H00 à 19H30
du mardi au vendredi de 9H00 à 19H30, et le samedi de 9H00 à 19H00

→ Manifestation en entrée libre
À découvrir en parallèle à la biennale Mulhouse 015
0 GAËLLE CRESSENT ET AHMET DOGAN
1 CAPUCINE VANDEBROUCK
2 MATHIAS ZIEBA
3 ROBIN GODDE
4 GAËLLE CRESSENT
5 AHMET DOGAN